L’Association des Familles Poitras regroupe tous les descendants de Jean Poitras (1639-1711), pionnier de la Nouvelle-France, né à Clisson, paroisse de Cugand, en France.
Jean Poitras
L’ancêtre Jean Poitras est né à Cugand, à environ 3 kilomètres près de la ville de Clisson, évêché de Nantes en Bretagne. Son père se prénomme Laurent et sa mère Renée Bertin. On suppose qu’il est venu au Canada à titre d’engagé, vers 1664.
Voici la maison de notre Ancêtre Jean Poitras. C’est là qu’il vécut avant son grand départ pour la «Nouvelle France». D’ailleurs, lors du premier voyage à Cugand, l’Association des Familles Poitras, a installé une plaque commémorative sur la Tour située à la droite de la Grand-Maison, qui date du Moyen-Âge. Cette plaque fut dévoilée, le 9 juin 1990.
Jean Poitras, âgé de 25 ans, décide de fonder un foyer. Il jette son dévolu sur une toute jeune fille âgée de 15 ans, Marie-Xainte Vié qu’il épouse le 27 août 1664, en l’église de Québec.
Il est maintenant qualifié de maître-menuisier. Plus tard, il acquiert une terre de 30 arpents à St-Charles où il décide de s’installer avec sa famille. Sa femme attend alors son deuxième enfant.
En 1672, le notaire Romain Becquet, par un contrat passé le 19 novembre 1672, identifie Jean Poitras comme “bourgeois de Québec”. L’ancêtre engage Jean Patenostre comme apprenti. Ce dernier travaille sans rémunération; il est tout simplement logé et nourri.
En 1679, Marie-Xainte a déjà mis au monde 9 enfants. Le couple, afin d’habituer ses 5 garçons aux travaux de la terre, achète une terre à Lorette et 2 mois plus tard, une autre à proximité.
À l’automne de 1680, on le retrace à Côte Ste-Geneviève. Sa femme accouche de son dixième enfant. Il y habite pendant au moins 16 ans. En 1690, les anglais attaquent Québec avec à leur tête le général Phipps. Jean Poitras et deux de ses fils en âge vont certainement apporter leur contribution afin de défendre la ville. On croit qu’il possède un atelier de menuiserie à la basse-ville lors du grand incendie de 1682.
En 1687, leur quinzième enfant voit le jour. À la naissance de leur dix-septième, le 15 mai 1691, Marie-Xainte qui devait avoir une santé affaiblie est hospitalisée. Elle y reste jusqu’à sa mort le 28 juillet 1691.
De 1691 à 1694, après la mort de sa femme, Jean Poitras, appuyé de 6 garçons, continue à exploiter ses grandes fermes.
En 1695, il se remarie avec Marie-Anne de la Voye qui est âgée de 22 ans. En 1696, il décide de retourner vivre sur ses terres de Lorette. Au recensement de 1699, elle lui a donné 3 autres enfants.
Au cours du mois d’avril 1711, Jean Poitras et sa famille perdent tout ce qu’ils possédent dans l’incendie de leur maison. Cette même année, une épidémie de fièvre s’abat sur la ville. Jean Poitras meurt à l’âge de 71 ans, à l’Hôtel-Dieu de Québec, après 8 jours d’hospitalisation. Tragique coïncidence, Marie-Anne de la Voye décède le même jour, de la même année, elle n’a que 38 ans.
« Notre ancêtre eut exactement 27 enfants de deux mariages, c’est d’ailleurs lui qui détient le record du plus grand nombre de naissances parmi les descendants des familles souches du Québec. De son premier mariage, avec Marie-Xainte Vié, Jean a eu 17 enfants, 6 filles et 11 garçons, dont 3 perpétueront le patronyme, jusqu’à aujourd’hui : François, Jean-Louis et Joseph-Lucien. Et de son second mariage, avec Marie-Anne de la Voye, il a eu 10 enfants, 6 filles et 4 garçons, dont un seul transmettra le nom de Poitras jusqu’à nous, qui se prénomme Jacques. »
Source: Le Centre de généalogie francophone d’Amérique